Sauvetage

Narrateur:

Clorel l’intrépide se rendait à présent à Ur Pale pour rejoindre ses amis Chrome le juste et Darkblood le bienveillant. Connaissant parfaitement les Terres d'Astria, Clorel décida de prendre les sentiers les plus connus pour dévier ensuite vers Ur Pale et ses mystères. Clorel ne s'imaginait pas faire la moindre rencontre en chemin cependant, sur la route principale, il aperçut une femme visiblement blessée, au seuil de la mort.

Je courais à vive allure pour rejoindre mes deux compères dans les grottes d'Ur Pale, mais au détour d'un chemin je vis une silhouette sur le sol. Je m'approchais et vis une femme allongée dans la boue. D'un coté je me dis qu'elle devait être mourante et ne voyais pas l'intérêt de m'attarder auprès d'elle mais une autre partie de moi me dit que je devais voir si elle vivait toujours.

- Merde! C'est pas un endroit pour se balader seule! Elle est surement morte!

Narrateur:

La femme leva faiblement la main, signe qu'elle était toujours vivante et vraisemblablement qu'elle avait besoin d'aide. C'était une femme d'une quarantaine d'années, brune et de petite taille. Elle était vêtue de d'une robe de voyage anciennement blanche taché par son propre sang et son visage portait la trace de nombreuses traces de coups, par ailleurs, diverses blessures était éparpillés sur l'ensemble de son corps.
Rassemblant ses dernières forces, elle murmura:

Femme mourante:

-Ai...aidez-m...moi, j...s'il vous plait. Mon...mon fils et ma f...fille ont étés kid...nappés. Des brigands, volés... ils m'ont tout volés...*tousse*!
Ils sont partis au nord... je... *tousse* en prie... sauvez-les.
EUUUUUAAAARRRRGGGGHHHH!

Narrateur:

Son ultime message délivré, la femme rendit l'âme dans un gémissement d'agonie. L'intrépide se rendit alors compte qu'une dague était plantée dans le dos du cadavre et des traces de nombreux pas se dirigeant approximativement vers le nord.

Elle était lamentable et incapable de défendre la chaire de sa chaire, elle ne méritait aucune considération. Son ultime cri de douleur était infâme et inutile, autant mourir en silence.

- C'est plus classe tout de même! Et encore un kidnapping! Mais qu'est ce qu'ils ont avec les mômes?!! J'en ai marre!!

Je me relevais indécis mais mon meilleur coté prit le dessus.

- Tâche de faire mieux cette fois...

Je fis quelque pas et puis me dirigeais vers le cadavre, je m'accroupis et lentement lui enleva la dague du dos, pas par respect des défunts mais par intérêt, ça pouvait toujours servir.

Je me relevais et partis dans la direction indiquée.

Narrateur:

Clorel récupéra donc une vieille dague rouillée mais en l'inspectant de plus près, il décela un petit symbole gravé sur la lame, c'était un aigle couronné avec les ailes déployées. Le crime était sans aucun doute signé avec cette arme.
Clorel suivit les traces pendant un moment, soudain deux hommes sortirent des fougères d'un air agressif, l'un d'eux pris la parole:

Homme agressif:

-T'es qui toi? Qu'est-ce que tu viens foutre par ici?

Je marchais donc paisiblement quoiqu'un peu déçu par mon manque de compassion. J'étais de mauvaise humeur, j'avais dû faire quelque mauvais rêve. J'essayais donc de me le rappeler quand soudain deux mecs surgirent des fourrés. Et l'un d'eux m'apostropha.

- Pardon? J'ai mal compris?

Sa façon de m'interpeller me donna envie de lui arracher sa langue et de lui faire rentrer dans...

Homme agressif:

-Quoi t'es sourd ducon? J't'e d'mande c'que tu viens foutre par ici? C'est chez nous y ici alors dégage!

Ma main saisit mon arme et soudain un jet de sang éclaboussa mon visage, son coup était un geyser qui déversait son sang bouillonnant.

Je rouvris les yeux mais cette scène m'avait été très agréable bien qu'illusoire.

Devant tant d'assurance je ne pus que rester perplexe.

- Je te trouve bien sûr de toi, il est vrai que vous êtes deux, que tu as l'air d'un fier gaillard mais je ne te permets plus de me parler comme ça!!!

Sur ce, je dégainai mon arme et souhaitait vraiment voir sa gorge se fendre.

Narrateur:

Les deux hommes semblaient encore plus énervés par la réaction de Clorel le misanthrope. Il dégainèrent également leurs armes, deux dagues identiques à celle que Clorel le chanceux avait trouvée précédemment mais en meilleur état, elles semblaient neuves et bien aiguisées.

Homme agressif à son acolyte:

-Comment il est à l'aise lui! T'as vu ça Richard? Le type il joue avec sa vie!

Richard à l'homme agressif:

-Je ne m'appel pas Richard...

Homme agressif à Richard:

-Ah? Et tu t'appel comment?

Richard à l'homme agressif:

-Nick!

Homme agressif à Nick:

-Quoi?

Nick à l'homme agressif:

-NICK! Tu entends mal... Nick.

Homme agressif à Nick:

-Non... tu t'appel Richard!

Nick à l'homme agressif:

-Maintenant c'est Nick...

Homme agressif à Nick puis à Clorel:

-Bon... très bien... Nick... On en était où? Ah oui!
Tu joue avec ta vie toi! Qu'est-ce qu'il a ce fils de pute là? Allez viens!

Narrateur:

Clorel avait à présent deux ennemis de niveau 5 face à lui.

Décidément l'homme belliqueux trop insolent à mon goût méritait une correction. Je me proposais donc à la lui donner, bien décidé à m'occuper de "Nick" ensuite. Leur dague était la même que celle que j'avais ôtée de cette femme.

Je me précipitais sur lui en fendant l'air de ma compagne d'argent pour l'éviscérer et le voir souffrir, baignant dans son sang et ses intestins.

Narrateur:

Clorel, dans son élan, blessa grièvement l'homme agressif qui, pour le coup, l'était beaucoup moins, trop occupé à se vider de son sang.

En voyant son collègue se faire lacérer, Nick bondit de fureur sur Clorel, dague en avant, avec la ferme intention de l'envoyer au tapis d'un coup de lame dans le visage mais il échoua lamentablement, complètement dépassé par la vitesse de Clorel le véloce.

Clorel: Contre-attaque + attaque
Homme agressif: 400 HP

L'homme belliqueux fit tout de suite moins le malin lorsque le sang lui jaillit des entrailles et qu'il s'affaissa sur le sol.

Nick ou peu importe son nom se jeta sur moi la lame en avant bien décidé à me pourfendre. Malheureusement pour lui il était lent, tellement lent que j'eus largement le temps d'esquiver en effectuant une magnifique sortie d'axe et décidais de lui planter mon arme dans le flanc droit.

Puis je planifiais de passer dans son dos et de lui trancher la gorge de la dague que je venais de récupérer.

Narrateur:

Clorel, d'une vélocité incongrue, transperça l'abdomen de Nick puis lui trancha violemment la gorge de sa dague rouillée, ce dernier s'effondra, mort.

L'homme agressif se redressa alors, à peu près apte au combat et bien décidé de venger son ami décédé. Il s'élança de toute sa haine en hurlant.

Homme agressif:

-Enfoiréééé! Pourquoi?! POURQUOI??!!

Narrateur:

Mais Clorel n'eu aucun mal à l'esquiver, aussi bien que la dernière fois, l'homme pouvais alors se faire du souci.

Nick: Mort
Clorel: contre-attaque + attaque

La chaire de Nick était tendre et se déchira facilement sous ma lame. Son flanc et sa gorge était de nouveaux orifices qui laissaient échapper tout son sang. Il s'effondra à mon grand regret et ennui, mort. Il ne pouvait en être autrement.

Son camarade émotif et loin d'être effrayé se jeta sur moi dans une attaque incohérente, faite de mouvement de bras inutiles d'éclaboussures de sang et de rage vaine. Une attaque désespérée en somme.

Malgré mon envie dévorante de le tuer, je me dis que je devais obtenir des informations sur les enfants.

Je décidais donc de me contenter de saisir son bras et de le casser et si j'y parvenais je lui planterai le poignard dans la jambe pour le mettre plus aisément au sol.

Narrateur:

Clorel le bon opéra avec grande minutie allié à une pointe de perversité très bien placé. Aussi, l'homme agressif se retrouva rapidement avec le bras droit cassé à deux endroits, une dague lui transperçant la cuisse gauche, à genoux dans la terre poussiéreuse et aux bons soins de Clorel le gentilhomme.

Mes attaques portèrent leurs fruits, il tomba à genoux incapable de riposter. Son bras droit n'était plus qu'une masse de muscles et d'os broyés inutiles. Par cruauté je me saisi de son bras droit et le pliai pour le faire hurler et souffir.
Quand à son bras gauche, je m'en emparais et le pliai derrière son dos, en clé, pour éviter toute surprise.

Pliant son bras je décidai de l'interroger.

- Est-ce que vous avez attaqué cette famille? Où sont les enfants? Crois-moi je ne te tuerai pas si tu me le dis, j'ai fait coulé assez de sang pour aujourd'hui et j'ai bien vu que tu as un coeur alors sers t'en pour faire le bien et dis moi où sont les enfants.

S'il ne répondait pas je plierai encore son bras jusqu'à ce qu'il parle et, si besoin ait, il lui restait une deuxième cuisse ainsi qu'un autre bras.

Bien sûr je mentais, du mieux que je pouvais, ce mec méritait son sort et il m'avait éxaspéré, faisant fi de mes conseils.

Narrateur:

L'homme anciennement agressif semblait pris d'une peur incroyable envers Clorel le belliqueux, une peur alliée à une haine farouche car il venait perdre son camarade et ami, Richard ou plutôt Nick mais peu importe. Il finit donc par se calmer, évidement avec un bras brisé et une lame rouillée dans la cuisse on fait moins le malin. Il parla alors du mieux qu'il le put avec la souffrance que lui infligeaient ses blessures.

Homme calmé:

-Argh... oui... c'est notre confrérie... nous avons attaqué une femme... aghgh... elle est sûrement morte mais... nous avons emmené les enfants... nous ne faisions que suivre les ordres... je vous en supplie ne me tuez pas... par pitié... arrrhg

Narrateur:

L'homme marqua une pause, il semblait totalement désemparé, il prit une grande respiration et regroupa tout son courage pour ignorer la douleur et ne pas s'évanouir, il savait au fond de lui-même qu'il n'en avait plus pour très longtemps avant que ses blessures n’aient raison de lui, son sang s’écoulait rapidement par la plaie de sa jambe, probablement l’artère fémorale de sectionnée.
Puis, il repris la parole.

Homme agonisant:

-Nous étions l'arrière garde... mon ami et moi... les autres sont partis vers notre repaire... au nord est d'ici... hum... c'est une caverne, vous ne pourrez pas la louper... aidez-moi, je vous en prie... je souffre...